Actrice subtile (‘L’Apollonide’ et ‘Les Adieux à la reine’), Noémie Lvovsky signe une comédie métaphysique pleine d’inventivité et de grâce. Un bijou récompensé à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, et à Locarno au mois d’août.

Camille (Noémie Lvovsky), la quarantaine bien trempée (dans l’alcool)  se fait larguer par l’amour de sa vie, et après avoir fait réparer sa montre par un horloger un peu spécial (Jean-Pierre Léaud) se retrouve au lendemain de la St Sylvestre 25 années plus tôt. Camille se réveille à l’hôpital en 1985, après un réveillon trop arrosé.

Tout particulièrement, les passages ou la jeune Camille enregistre sur un enregistreur a K7 de l’époque la voix de sa mère et de son père pour les garder à jamais. Ce sont ces moments d’intimité qui lui manquent terriblement à l’âge adulte. Sa vie a l’envers lui offre le pouvoir de faire revivre tous ces souvenirs.

Un film d’une grande sensibilité et une profonde justesse

 

Pour en savoir plus :

 http://www.evene.fr/cinema/actualite/camille-redouble-noemie-lvovsky-saute-une-classe-989578.php

et

http://itsallaboutmovies.wordpress.com/2012/09/22/critique-camille-redouble-de-noemie-lvovsky/